29 janvier 2013
L’association Stop Eole Collectif Auvergne a déposé le 18 janvier 2013
auprès du tribunal administratif de Clermont-Ferrand un recours en
annulation du Schéma Régional Eolien pour l’Auvergne tel qu’arrêté par
le Préfet de Région le 20 juillet 2012, sa demande de retrait déposée le
18 septembre n’ayant pas été prise en compte.
En effet ce schéma élaboré sans la participation du public et sans
consultation appropriée de la majorité des collectivités territoriales,
classe 920 communes sur les 1311 que compte la région d’Auvergne comme
« favorables à l’éolien » sans critères objectifs sérieux, notamment
au regard du potentiel de vent. Que cache cette obstination manifeste à
vouloir implanter à tout prix des éoliennes dans une des régions les
moins ventées de France ?
Ainsi, l’effort régional en faveur du développement des énergies
renouvelables va être capté à près de 80 % par l’industrie éolienne au
détriment notamment de la filière bois énergie pourtant,
susceptible de créer de multiples emplois sur l’ensemble du territoire
régional. Cette dernière permet en effet une production continue
d’électricité par les usines de cogénération à base des produits
connexes des scieries; ainsi celle de Dunières (Haute-Loire) dont la production
électrique correspond à la consommation de 10 000 personnes.
L’association rappelle qu’est maintenant démontré par le retour
d’expérience des parcs éoliens industriels aux Etats Unis, au Canada,
en Australie que les installations éoliennes ont des inconvénients
sérieux sur le cadre de vie des riverains :
-sur leur santé en raison des bruits nocturnes et vibrations basses fréquences qui dérangent le sommeil,
-sur la biodiversité par la destruction de l’avifaune et des chiroptères,
-sur les activités touristiques dont les bénéficiaires s’éloignent des parcs éoliens.
Les nuisances sonores nocturnes des éoliennes, de plus en plus
puissantes et gigantesques sur les crêtes, sont perçues par les
riverains jusqu’à des distances de plusieurs kilomètres selon les
conditions de terrain et de vent, au plus fort dans notre région de
moyennes montagnes.
-sur la valeur de l’immobilier, la proximité d’un parc éolien équivalant à une spoliation des propriétaires,
Ces impacts iront d’ailleurs en augmentant avec la volonté affichée
d’installer des machines de plus en plus puissantes : de 3 à 4 MW (et
plus) et 150 à 180 mètres de hauteur totale comme déjà avec le dépôt du
permis de construire le 12 décembre 2012 à Saint Clément de Valorgue de 5
machines d’une puissance totale de 22MW. (La Montagne 19 janvier )
Le recours de l’association Stop Eole Collectif Auvergne s’inscrit
contre le mouvement de dérèglementation que représente déjà le Schéma
Régional Eolien du fait de son imprécision et de son ampleur.
L’association s’inscrit ainsi en faux contre le projet de suppression
des Zones de Développement de l’Eolien. Cette procédure bien
qu’insuffisante pour la protection du cadre de vie permet au moins aux
collectivités locales de donner ou non un accord préalable à
l’implantation d’éoliennes sur leur territoire et prend en compte le
patrimoine naturel comme les paysages, la biodiversité, le patrimoine
architectural et archéologique. La suppression de la procédure des ZDE
au profit du seul Schéma Régional Eolien rendra impossible la
participation du public. La suppression de la règle dite « des 5 mâts »
s’y ajoutant conduira au mitage des territoires ruraux à l’habitat
dispersé par les éoliennes industrielles et les lignes de haute tension.
Or le SRE Auvergne déclare comme zones favorables à l’éolien environ 70%
de notre territoire, cela sans compter les deux parcs naturels
régionaux en présence déjà impactés par l’industrialisation éolienne,
soit un total de 90% du territoire auvergnat sacrifié. Les populations
auvergnates seront donc amenées à ne devoir s’exprimer que lors
d’enquêtes publiques finales, sans avoir appris au préalable qu’un
projet se développait sur leur territoire ni pu réfléchir sereinement
sur l’opportunité de tels projets. Et il sera trop tard !
Le SRE d’Auvergne seul subsistant ouvre des territoires restés naturels
et identitaires à l’industrie éolienne et comporte de graves risques de
dégradation du cadre de vie des populations rurales. Il menace le
développement des ressources touristiques et montagnardes qui sont la
vraie richesse de l’Auvergne. Enfin c’est en termes d’impact sur la
cohésion sociale des zones rurales que la question de l’implantation des
parcs éoliens industriels dans notre région doit être posée.
Tu es toujours dans l'indignation Vincent. C'est très mauvais. On s'en fiche de ton indignation. Je te comprends. Je suis passé à la vitesse supérieure au lieu de polémiquer avec des personnes qui ne comprennent rien. J'ai proposé des arrangements et ça mord à l'hameçon .... Tu me pardonneras mais je joue seul.
RépondreSupprimerjml.p
Si ça t'amuse de jouer au lévrier derrière un lapin en peluche!
SupprimerSalut JM
SupprimerNe te trompe pas! ne me prends pas pour cette vieille baderne de Stephane HESSEL qui fait plus dans le sensationnel que dans le réaliste.
ET qui s'abrite derrière ses élucubrations de résistant d'arrière garde.
Mon Indignation n'a pas son caractère épidermique et non rationnel, faiblesse de raisonnement qui s'inscrit dans une politique de l'émotion plutôt que dans une politique de justice.
Je dois être honnête.
Je me base sur des interviews de lui et quelques critiques de gens mieux informés que lui sur les grands sujets actuels. Il est un peu à la ramasse faut dire!
Je n'ai pas lu son brûlot pour ne pas donner un kopeck à ce pépé dont le jugement est altéré par l'âge avancé, par son appartenance à la "démagauchie", source de manque d'objectivité flagrante. Et puis surtout par ce que personne ne me l'a prêté. Mais bon!!! je connais ses idées préconçues. Qu'il se les garde.